[Intrigue n°1] - L'attaque

Vendredi 1er septembre, 17h52, Place Principale de Pré au Lard

Ils étaient six. Vêtus de noirs, masqués et cagoulés. Parfaitement anonymes - même s’ils auraient pu ne pas l’être. Mangemort - le mot se répandit à travers la petite place de Pré au Lard, puis dans les ruelles, les cafés dans lesquels les sorcières se précipitèrent pour se mettre à l’abri, comme une traînée de poudre.

Les mangemorts étaient à Pré au Lard.

C’était inhabituel. Le village, niché au cœur des Highlands, tout contre la silhouette massive et rassurante de Poudlard, dans l’ombre d’Albus Dumbledore, jouissait depuis plusieurs années d’une sécurité relative. Si de temps à autre quelques partisans du Mage Noir étaient venus, jamais un groupe aussi important ne s’était affiché à Pré au Lard.

Vendredi 1er septembre, 18h15, Ruelles de Pré au Lard

La ruelle dans laquelle le groupe s’engagea se vida en un rien de temps. Sur le passage des Mangemorts, les portes des habitations se refermaient à toute allure - comme si cela pouvait servir, songea l’un des plus jeunes partisans Mage Noir. Comme si un simple panneau de bois pouvait leur sauver la vie …

Mais les Mangemorts poursuivaient un but précis, et il ne s’arrêtèrent que devant la devanture de la librairie Citrouille Hebdo.

Derrière la vitre, une jeune sorcière blêmit avant de reculer précipitamment, mais c’était déjà trop tard.

Vendredi 1er septembre, 18h28, Ruelles de Pré au Lard

Le trait de lumière verte avait fusé parmi les autres sortilèges. Une poignée de minutes plus tard, il ne restait plus rien de la bâtisse. Rien de plus qu’un tas de pierres fumantes et des éclats de verre partout. Dans l’air dansaient des morceaux de parchemins voletaient doucement avant de revenir se poser au sol, seule souvenir de la librairie qui s’était tenue ici un tout petit peu plus tôt.

D’un coup de baguette, un Mangemort fit léviter le corps de la malheureuse, née moldue.

En un geste parfaitement coordonné, les six Mangemorts pointèrent leur baguette vers les ruines. L'un d'eux marmonna une formule et après un nouveau trait de lumière, ils transplanèrent, laissant derrière eux la marque des ténèbres, brillant haut dans le ciel.

La quiétude de Pré au Lard venait s'évaporer.

Vendredi 1er septembre, 19h12, Gare de Pré au Lard

Le Poudlard Express s'arrêta dans un sifflement aigu. Quelques minutes plus tard, les élèves de l'école descendaient sur le quai par poignées entières dans un brouhaha indistinct - jusqu'à ce hurlement strident qui poussa la foule à se retourner sur cette jeune élève de première année, les yeux levés vers le ciel, qui hurlait sans pouvoir s'arrêter.

Impossible de louper la marque des ténèbres, toujours bien visible dans le ciel Écossais.

Hors Jeu
∞ Et voilà, la première intrigue est lancée ! Pour le moment, il ne s’agit que de se mettre dans l’ambiance - et quelle ambiance ! - mais pas d’inquiétude : les choses sérieuses vont très vite arriver. Soyez prêts !
∞ Cette intrigue s’accompagne de plusieurs mini événements. Retrouvez le discours d’Albus Dumbledore et celui de Lawrence Blake. Le HMS Bonne Nouvelle, journal résistant, a également écrit un article sur l’attaque. Vous êtes libres de réagir à la suite des discours, et de mentionner autant que vous le voulez l'article en RP.
∞ Cette attaque donne la naissance à un nouveau lieu les Ruines, situées dans les ruelles de Pré au Lard.
∞ Étudiants de Poudlard, habitants de Pré au Lard, cette attaque va avoir des incidences sur votre quotidien ! Ne loupez pas les discours et la description des Ruines !

Premier event - L'attaque des Chauves Furies

En Jeu
Lundi 25 septembre, 8h15. La Grande Salle était ouverte, et le petit déjeuner servi. Les uns après les autres, les élèves de Poudlard s’installaient le long des tables de chaque maison tandis que les enseignants gagnaient la leur. Il était facile de se rendre compte que les yeux de nombre des résidents de Poudlard étaient encore collé de sommeil ! Et que tout le monde n’était pas complètement maître de ses mouvements !

Et hop, un café corsé renversé à la table des Serdaigle, un !
La routine, en somme.

Les choses se gatèrent au moment du courrier. Ce matin là, ce ne fut pas une nuée de hiboux qui envahit la Grande Salle … mais bien des Chauves Furies, des Chauves Furies à ne plus savoir qu’en faire ! Il suffit d’une poignée de minutes pour que la pagaille ne s’installe dans la Grande Salle.

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